Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le blog de emehdiz emehdiz.on.ma

27 octobre 2007

Hadji : "Je ne compte pas rentrer au Bled"

J'ai eu le plaisir de connaitre une jeune journaliste egyptienne qui réside en  France,culte,motivée,curieuse.

  Elle veut tout changer...interessée par le sujet de l'immigration,Noura Dardir essaye de décrire la situation des immigrés en France (egyptiens,algériens,marocains,chinois...etc), Hadji,Hussein,Ashraf et d'autres,sont des immigrés(sans papiers) que Noura rencontrérent,une tragédie,une vie difficile... voici leur histoire:

Dimanche soir. Je me promène tard le soir. Hadji, un jeune Algérien m'arrête. On discute. Il me raconte son histoire. Je l'écoute. Ça me rappelle d'autres histoires que j'ai entendues. Toutes en France. La plupart à Paris. Voici mon témoignage. 

                                  

IB_for_Designspotter

"Je suis venu il y a trois ans en France et je ne suis jamais rentré au Bled ". C'est ce que m'a raconté Hadji. Un jeune sans-papiers en France. Il n'est pas le seul. Plusieurs sont comme lui. Maghrébins, Egyptiens, Japonais ou Chinois. Tous vivent dans des conditions déplorables. Cinq dans un petit appartement. Ils se partagent le loyer. La plupart travaille dans le bâtiment. Un métier très demandé en France. Et par manque de main d'oeuvre française dans ce domaine, les étrangers les remplacent. Clandestinement. D'autres cherchent toujours un travail. Mais pour l'instant ils sont là.

Hadji a 26 ans. D'une cabine, il appelle sa famille de temps à autre. C'est moins cher que de son portable. Il travaille dur pour pouvoir payer sa vie. "Rien que le loyer et la nourriture, c'est déjà cher". Il vient de déménager. Son colloc' tunisien va se marier. Hadji lui laisse les lieux. Et habite un peu plus loin de son travail maintenant. Il n'est pas très content. Mais obligé. Pour lui, c'est décidé : "Je ne compte pas rentrer au Bled. Je vais me marier ici. Vivre sans papiers ne me dérange pas." Ce sont ses mots, enfin, si je me rappelle bien.

On me raconte la même histoire presque tous les jours. Seuls les personnages changent. Mais le scénario est le même. Depuis mon arrivée en France, j'essaye de comprendre ces mentalités-là. J'essaye d'avoir plus de discussions avec ces jeunes qui refusent de rentrer dans leurs pays. Venir et disparaître dans la nature est le rêve de presque tous ces jeunes. Qui acceptent l'humiliation. Le mépris. Et la vie au noir.

La semaine d'avant, j'ai rencontré des Irakiens. Dans un magasin, Hussein est venu me parler. Il vient d'arriver en France suite à la guerre chez lui. Moi je comprends. La situation doit être impossible. Ses sentiments et tout ça, moi je veux les connaître. Il m'explique qu'il n'est pas envisageable de rentrer, que l'Irak n'existe plus, et comment la vie les a amenés ici. Hussein et ses deux amis partagent le même logement. Ils ne trouvent pas de travail. Grâce à leurs petites amies françaises, ils peuvent manger. Mais ils ne supportent plus cette vie. Hussein "ressemble à l'acteur égyptien Hany Salama", s'amuse-t-il. Il a le teint foncé et les cheveux noirs lissés.

Vivre clandestinement est une solution pour certains, une indignation pour d'autres. Ashraf est égyptien. Il travaille aussi dans le bâtiment. Il gagne sa vie et s'endort le soir, totalement épuisé. Il aide ses collègues égyptiens à trouver un emploi. Débrouillard. Il ne se lasse pas de cette situation. Il vit tranquillement. Sans se sentir en danger. Ashraf partage son toit avec plusieurs Egyptiens. Ici, ils s'aident. "Les Egyptiens viennent travailler dur pour quelques années, ils économisent tout, rentrent pour se marier et commencer une vraie vie chez eux", confie Hadji.

Pauvreté, guerres ou conditions de vie lamentables, ces gens quittent leurs pays pour le "paradis" : l'Occident. Ils se rendent compte trop tard qu'il n'y a pas de purgatoire et que c'est plutôt l'enfer. Ils tentent de tout faire pour vivre heureux mais ils ne le sont ni ici, ni chez eux.

                                             Par: Noura Dardir

Publicité
21 octobre 2007

Une société appelée Dynamic Internet Technology

skype Une société appelée Dynamic Internet Technology qui crée des logiciels contre la censure vient de découvrir que la nouvelle version de Skype réservée aux chinois permettait de censurer des appels et des sessions de chat et possédait aussi des fonctionnalités digne d’un bon cheval de Troie. En effet cette version de Skype peut aussi surveiller et rapporter les activités de ses utilisateurs au gouvernement chinois.

Comment l’obtenir ? Lorsque vous êtes en Chine, rien de plus simple car en allant sur le site officiel de skype, vous êtes automatiquement renvoyé vers l’adresse http://skype.tom.com qui propose cette version un peu particulière de Skype.

Source

15 octobre 2007

Corine Trudel...Desert Rose

trudel_avatar_bestof"Du 12 au 21 octobre, le Trophée Roses des Sables rassemblera 50 équipes uniquement féminines, expertes ou débutantes, qui parcourront le désert marocain en 4x4, motos et quads. Je ferai partie de cette aventure, avec ma coéquipière Julie Morissette. Un vrai défi à la fois physique et personnel puisque nous participons à ce rallye automobile surtout pour venir en aide aux enfants marocains défavorisésCorine Trudel  invitée spéciale sur Yahoo Q/R!

index_r1_c3

Le Trophée Roses des Sables est un rallye international réservé exclusivement aux femmes qui a été conçu par Jean-Jacques Rey, pilote auto et moto qui totalise 10 ans de rallye dont de nombreux Paris-Dakar. Ce rallye dans le désert marocain est une expérience unique et accessible qui s’adresse tant aux débutantes qu’aux expertes...

Lors de ma visite sur le site ici et en remplissant le formulaire contacter-nous,j'ai pu remarqué que sur la liste pays,ils ont pas mentionné Maroc...et franchement je savais pas pourquoi?!!!!la honte!!!

En tout cas c'est bien d'organiser des événements pareils...surtout si les roses sont venues pour aider les enfants marocains défavorisés!!!Thanks desert rose ;)

index_r8_c3

13 octobre 2007

25 millions d’euros pour amplifier le développement de Dailymotion

12 octobre 2007

La kasbah numerik...Bienvenus a Marrakech!

logo_lakasbah_numerik  "Depuis 1998, La Kasbah Numérik est une agence de communication basée à Marrakech proposant des solutions à vos besoins sur les médias Internet et les supports traditionnels.

Nous travaillons sur chaque projet avec une méthodologie qui allie impératifs techniques à des approches marketing afin d’obtenir un produit entièrement conforme à vos exigences.

Cette démarche est complétée par notre volonté d’établir avec votre société un partenariat à long terme basé sur le dynamisme, le dialogue et la confiance mutuelle..." Source

Publicité
12 octobre 2007

Ola...Bienvenus dans un monde de folie!

ola " Créer. Un verbe d'imagination et d'action qui prend son sens chez Ôla! Stratégie et exotisme sont au rendez-vous pour faire de l’expérience Internet de chacun de nos clients un succès. Notre but est de faire des nouvelles technologies un haut lieu de stimulation et de création.

Chez Ôla, créer est synonyme d’absence de contraintes, d’intemporalité. Il s’agit pour l’équipe d’allier naturellement stratégie et création pour réagir, convaincre et apporter des résultats..."

Conception site Internet - Ôla! Communications inc. - Agence Web

12 octobre 2007

Création numérique de Camille Le Roux.

17956650_p    "Vous êtes sur le site de l'artiste graphiste freelance Camille Le Roux. Entre portraits, dessins de mode, créations graphiques, web design et retouche photo, bonne visite dans mon univers teinté de couleurs et de féminité...
Je suis disponible pour toute commande de création de site internet, et travaux graphiques. Contactez-moi pour un devis gratuit.
Bonne visite et n'oubliez pas de donner vos impressions sur le livre d'or du site !" Création numérique de Camille Le Roux.

12 octobre 2007

Marrakech online


Marrakech Online
envoyé par dinzeo(Mehdi)

11 octobre 2007

Maroc Vs Chine

quot

Textile/Chine: Pas de prolongation pour les quotas.

· Le Maroc a déjà sa stratégie pour la transition

· L’UE se contentera d’une veille acharnée


C’est fait. L’industrie chinoise de textile a obtenu de l’Union européenne (UE) la levée des quotas textiles annoncée par Bruxelles le 9 octobre. Elle a d’ailleurs appelé l’UE à faire preuve de souplesse dans l’application de certains critères de qualité. Si cette question préoccupait les producteurs européens, du côté marocain, une stratégie avait été mise en place pour faire face à la menace jaune (cf. www.leconomiste.com). «C’est une évidence que cette levée des quotas renforcera le sourcing chinois», souligne Mohamed Tamer, président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith). Ceci dit, «les Chinois auront l’avantage sur des produits très sensibles au prix, mais pas sur ceux de mode ou à valeur ajoutée», reprend ce dernier.
Ces quotas étaient les bienvenus puisqu’ils avaient contribué à l’épanouissement du chiffre d’affaires du secteur textilien en 2006, avec 30 milliards de DH à l’export (cf. www.leconomiste.com).
Pour garder son avantage concurrentiel, le Maroc va miser sur ses principales forces. «Nous sommes hors concurrence pour les prix. Nous concentrons nos efforts sur nos trois atouts: la proximité géographique, la réactivité face à la demande des acheteurs et le service au client», précise Tamer.
En tout cas, il semblerait que le textile-habillement se porte bien selon les tableaux de bord et serait bien outillé pour rentrer en force dans l’après-2008, comme nous l’écrivions dans notre édition du 29/03/2007.
L’objectif cette fois serait beaucoup plus d’éviter l’après 2005 et d’avoir à instaurer de nouveaux quotas. La ruée vers les articles chinois sera nettement moins marquée. Les donneurs d’ordre auront compris tout l’intérêt de diversifier aujourd’hui leur sourcing pour sécuriser l’approvisionnement.
Et il n’y aurait pas que les textiliens marocains qui appréhenderaient cette levée des quotas. Du côté européen, l’UE s’était dotée le 1er juin de la réglementation Reach, qui prévoit l’enregistrement d’ici à 2018 de près de 30.000 substances fabriquées ou importées intra-UE pour des quantités dépassant une tonne par an. A terme, l’objectif était d’éliminer les plus dangereuses d’entre elles. Mais la Chine, premier exportateur mondial de textile avec une part de marché de 20%, a refusé toute prolongation des quotas, contraignant les Européens les plus inquiets à se contenter d’un système de veille transitoire.
L’UE a finalement renoncé à exiger leur prolongation, demandée à l’origine notamment par la France.
Les exportations de textile chinoises vers l’UE ont représenté 19,3 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de l’année, en hausse de 0,88% sur un an.
Les responsables chinois ont indiqué de leur côté qu’ils ne pensaient pas qu’elles bondiraient une fois les quotas levés, «ceux-ci ne portant que sur moins de 20% des exportations totales». Faut-il les croire?

Source

Publicité
Publicité